La devise olympique

Citius, Altius, Fortius ! C’est avec ces trois mots latins que le Baron Pierre de Coubertin a voulu qualifié les Jeux Olympiques de l’ère moderne .

C’est donc la devise qu’il a proposé au CIO en 1894, deux ans avant l’organisation des premiers jeux olympiques à Athènes en 1896, et celle qui sera dans la tête de tous les athlètes qui participeront aux Jeux Olympiques de Pékin.

C’est de son ami le prêtre dominicain Henri Didon que Pierre de Coubertin a repris cette devise. En effet, tous deux organisèrent des rencontres sportives entre les élèves des écoles religieuses et les lycées et Didon lançait aux participants sa formule Citius, Altius, Fortius.

Mais que signifient ces trois mots ? Plus vite, plus haut, plus fort… des actions qui sont surtout en rapport avec l’athlétisme, ce sport étant à la base de l’olympisme et restant de nos jours l’épreuve même de cette compétition.

Ces trois mots sont destinés à encourager l’athlète à donner le meilleur de lui-même en se surpassant. Le sprinter tentera d’aller le plus vite possible, le sauteur en hauteur le plus haut possible et le lanceur de poids à lancer son engin le plus loin.

Mais en créant le mouvement olympique Pierre de Coubertin ne cherche pas à faire du vainqueur le seul héros de la compétition. Etre premier n’est pas une priorité. Le plus important c’est donner le meilleur de soi. C’est dans cette optique que Pierre de Coubertin a fait d’une autre phrase une devise aussi célèbre que celle adoptée officiellement : « L’essentiel n’est pas de gagner mais de participer ».

Cette devise est pour beaucoup l’essence même de l’olympisme qui permet aux modestes athlètes de participer aux côtés des meilleurs.

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